mardi, avril 04, 2006

Histoire du soir: Hier

En général, je me contente d'écrire dans ma tête. C'est plus facile. Dans la tête, tout se déroule sans difficultés. Mais, dès qu'on écrit, les pensées se transforment, se déforment, et tout devient faux. À cause des mots.
Agota Kristof, Hier, page 16
Apprendre à écrire le scénario comme genre littéraire pour mettre en mots les images en tête.
Croc Blanc a.k.a. dans la gueule du loup

2 Comments:

Blogger Philippe Papineau said...

Le doigt dessus. Mille fois j'ai eu une super image, une formulation géniale, et au clavier, tout tombe à plat, on sait plus ce qu'on voulait dire, où alors on le sait et puis on sait très bien que ça passera pas tel quel. Traduire, c'est trahir, comme disait mon sage père, traducteur de métier. Traduire des pensées en mots, c'est les trahir un peu. Où alors faut être vachement fort. Où alors il faut utiliser les images?

12:11 a.m.  
Blogger Patrick Bossé said...

Le chemin d'écriture pour les images est, si j'ose dire, d'autant plus terrible, puisque le mot n'est que passage, et non finalité. Après être passé des images en tête aux images écrites / décrites, il faut repartir des mots pour aller aux images.

***

Dommage que dans le contexte actuel, le scénario sert surtout d'outil de marketing pour obtenir les subventions des institutions gouvernementales...

8:18 a.m.  

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